Apprendre à jouer du violon requiert une réelle motivation préalable. La pratique de cet instrument va également vous aider à développer de nombreuses qualités.
La patience
Pour un débutant, le violon n’est pas nécessairement le plus gratifiant des instruments à étudier, et les débuts peuvent parfois être assez laborieux.
Alors que vous avez la sensation de jouer à l’équilibriste, le violon posé quelque part à gauche avec la hantise qu’il « ne se fasse la malle », les doigts pétrifiés sur l’archet auquel vous vous accrochez pour les mêmes raisons… Il va maintenant falloir réaliser une prouesse géométrique de haute voltige et frotter perpendiculairement vos cordes à l’aide de votre archet, pas trop près du chevalet, mais pas trop loin non plus… Respirez un grand coup, relaxez-vous, ce n’est jamais que du violon ! Grâce à votre amour de la musique et du violon, vous allez finir par développer cette vertueuse qualité qu’est la patience !
La concentration
Concentration est le maître-mot pour la pratique d’un instrument. Vous devez être en alerte permanente. Mon archet va-t-il droit ? Mon 2e doigt est-il assez haut, mon vibrato assez expressif ? Suis-je dans la bonne nuance, la bonne couleur ? Et avec tout ça et que sais-je encore, n’ai-je pas oublié de respirer ?! Travailler son violon, ça n’est donc pas qu’utiliser ses doigts, c’est aussi faire travailler son cerveau !
La mémoire
Apprendre la musique, c’est apprendre une nouvelle langue ! Vous allez donc développer votre mémoire, en vous familiarisant pour commencer avec un nouveau langage : le solfège ! Vient le temps des exercices et des morceaux, qu’à force de répétitions intelligemment réfléchies, vous allez parvenir à intégrer sans même vous en rendre compte. Ainsi, pratiquer le violon devient un véritable programme d’entraînement cérébral !
La persévérance
La régularité de la pratique vaut pour tous les instruments. Même si vous n’avez pas toujours le temps de pratiquer autant que vous le souhaiteriez, tâchez de continuer à être présent à tous vos cours.
L’exigence, mais aussi l’indulgence
Sachez rester indulgent avec vous-même, et ne pas vous décourager si vous n’obtenez pas tout ce que vous essayez d’obtenir. Certes, vous n’étiez peut-être pas très en rythme, mais plutôt assez juste, avec un joli son, et ce jusqu’à la fin du morceau, sans vous laissez décontenancer par votre petite erreur de par cœur ! Compartimentez les difficultés et attaquez les une par une, parfois par des chemins détournés, pas en fonçant systématiquement droit devant, droit dessus.
L’estime de soi
Ça y est ! Vous y êtes enfin arrivé ! Votre corde de mi ne grince plus chaque fois que vous la jouez (votre harmonique ne siffle plus) ; votre 4e doigt se pose au bon endroit et ce, sans effort ; vous pouvez enchaîner « Au clair de la lune » (ou le final de ce terrible concerto qui vous taraudait depuis des mois) sans vous tromper… Quelle victoire ! Et tout ça, vous ne le devez qu’à vous-même, à votre persévérance, votre envie de réussir.
L’oreille
Au violon, le bon doigt posé un dixième de millimètre trop bas ou trop haut sur la touche sonnera faux. L’avantage en tant que débutant, c’est que ni vous ni les non-initiés qui vous entourent ne s’en rendront nécessairement compte. Grâce à l’apprentissage du violon, on va donc contribuer à développer son oreille musicale.
Bonsoir, vous commencez par les premiers pas; « Mon 2e doigt est-il assez haut, mon vibrato assez expressif ? Suis-je dans la bonne nuance, la bonne couleur ? « . Vibrato? Nuance? Couleur? Pour quelque 5 ans de pratique quand on joue bien on peut attaquer seulement le vibrato, non? Depuis 6 ans je n’en suis pas là! Le tempo, la longueur des notes, leur enchainement, (ce que l’auteur a voulu exprimer, me semblent déjà bien avant le vibrato.
Plus tard, ce sera la cerise, mais je ne sais comment m’y mettre. Je pense que ça cache aussi les imperfections.?!